lundi 19 mars 2012

C'est la vie, pas le paradis : Les hôpitaux.

Honnêtement, avant dimanche je me disais que j'avais une vie paisible, que j'avais de la chance de pouvoir profiter de ces moments éphémères & qu'il ne fallait pas les manquer. Oui, ce jusqu'à dimanche où creuvée de ma soirée de la veille je m'affalais sur mon lit à surfer sur le net, et d'un seul coup mon père rentre dans la chambre : - Habille toi, Maman est tombée à vélo elle est à l'hôpital, on descends. 
Je ne vous expliquerais pas en détails les quelques minutes qui suivirent, en gros : stress, stress & stress .
Arrivez à l'hosto déjà on met 10 minutes à trouver le bon bâtiment, le bon étage, le bon service. Oui en fait les hôpitaux on pourrait appeller ça "Labyrinth pour malades." ou "Comment se perdre en 30 secondes?" .  Bref, on arrive finalement à trouver les urgences, on nous dit que mère est anesthésiée, qu'ils vont lui faire une radio & qu'il faut attendre quelques heures. 
Ouais, bon ok. 
Demi-tour, on remonte à la maison. Trois heures plus tard, la gentille madame (ben oui, il y a des gens sympathiques dans ces endroits) nous appelle, on descends à l'hosto & on rejoins enfin ma mère dans sa chambre. 
Une magnifique chambre au mur vert gerbe, un lino sublime vert foncé gerbe parsemé de tâches noires. & puis la marche de 70 centimètres pour entrer dans la salle de bain, tu sais le truc très pratique genre tu es une petite vieille de 80 ans tu as besoin de monter cette seule marche inutile pour faire ta petite toilette et ben démerde toi Mamie !

Bref, Bilan : Luxation de la cheville gauche, cheville gauche & astragale (Google est ton ami !) fracturés. 
En gros c'est opération obligatoire, on a pu la voir quelques minutes après une injection de 8mg de morfine qui n'ont pas fait effet du tout, elle souffrait tellement qu'ils l'ont envoyé directement au bloc opératoire.  

On a eu quelques nouvelles dans la nuit, la gentille madame nous a dit que l'opération c'était bien déroulée, bon ce n'est pas pour autant que la nuit a été paisible, au contraire. 
Le lendemain, à midi nous avons pu aller la voir. 

Bref, Bilan (bis) : Quatre vices (jenesaispastropoù --'), un mois minimum dans le plâtre, deux mois minimum en arrêt de travail, 50 % de l'astragale cassé, & une chance sur deux pour qu'il ne se guérisse pas donc je vous laisse imaginer la suite.

Bref. En ajoutant à ça la merveilleuse bouffe des hôpitaux genre "Purée - Steak haché (+ 100% de truc pas naturels dedans) - et Un OGM au dessert.
Des piqures & perfusions, en veux-tu en voilà. 
Des heures & des heures à compter les moutons, tu n'arrives pas à t'endormir, tu t'emmerdes, tu n'as rien à faire d'autre que d'attendre le lendemain midi pour que tes proches puissent venir te rendre visites. 
On est bien d'accord, les hôpitaux ce n'est pas cool & encore moins de se faire une fracture voire deux. 



4 commentaires:

  1. Plein de courage pour ta maman ma belle <3
    Je t'envoie toutes mes ondes positives !

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  2. Oh putain, j'aurais pu écrire le même article, y'a plus d'un mois, quand mon mec était à l'hosto (et c'est là que tu te dis : "Punaise, la vie est courte, faut profiter" !)... En tout cas, bon courage, sois forte... C'est dur, je sais mais courage. On est là pour toi. ♥

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    1. Oui je sais que ça tu as eu le même genre de galère avec ton chéri :/ .
      & merci ma belle <3.

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